La Meurthe-et-Moselle est placée en alerte sécheresse par la Préfecture, au vue des fortes chaleurs et du manque de pluies.
Conséquences :
– tout prélèvement dans des cours d’eau à des fins non autorisées est interdit.
– Interdiction également d’arroser les jardins, pelouses, potagers, massifs floraux, espaces verts et espaces sportifs de 9h à 20h, – Interdiction de laver son véhicule à domicile.
– Interdiction de remplir une piscine privée.
Ces mesures – qui concernent aussi bien les particuliers que les agriculteurs, les industriels et les collectivités – sont en place jusqu’à nouvel ordre. Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 1 500€.
Nous espérons que notre commentaire trouvera un écho favorable.
Après la foudre de Zeus, une pluie bénéfique…
Habitant Azelot depuis plusieurs décennies, nous avons passé l’été le plus épouvantable de notre vie au niveau environnemental et surtout sonore !
Nous avons beaucoup de mal à comprendre le choix budgétaire d’une petite commune fleurie… car cette eau, soi-disant, « gratuite » devient bien cher payée lorsque l’on calcule le temps de travail pour la récolter et la distribuer aux plantes assoiffées par le soleil !
De plus, l’eau bien que locale provient des réserves générales qui s’amenuisent… surtout lorsque nous sommes en restriction générale…
Nous trouvons sidérant d’arroser des pots de fleurs alors que certains arbustes vivaces de la commune sont visiblement en stress hydrique, voir entrain d’agoniser…
Niveau sonore : mieux vaut ne pas être en « vacances », ni travailler en horaires décalés lorsque l’on loge au centre du village. Durant les épisodes caniculaires, lors de la ventilation de la maison à la fraîche, de grand matin, le tracteur Kubota est un « charmant » réveil, mais ce n’est pas le tout, il y a, en plus, d’incessant aller-retour avec UNE POMPE A EAU AUSSI BRUYANTE QU’UN GROUPE ÉLECTROGÈNE NON INSONORISE qui pétarade et résonne à travers tout le centre du village, et cela pendant tous les remplissages de la cuve.
Les repas d’été à l’extérieur sont infernaux, niveau décibels… Impossible de récupérer, éventuellement, à l’heure de la sieste (même avec les fenêtres fermées) puisque L’ENFER SONORE SE POURSUIT A DES HEURES TOTALEMENT ALÉATOIRES DURANT LA JOURNÉE.
DES SOLUTIONS EXISTENT, puisque dans de modestes petits campings, le véhicule de service est électrique et silencieux… pour le respect et la quiétude des résidents…
D’autre part, il y a moyen de fleurir le village sans arroser cinq jours par semaine (en période caniculaire), ni se ruiner : tout simplement en mettant en pleine terre les vivaces naturelles de nos anciens et de nos chemins : bleuets, marguerites, coquelicots, phlox, mauves, chicorées, onagres, roses trémières, bouillon blanc, camomilles, tanaisies, saponaires, etc.
Il y a même moyen d’avoir des fleurs en hiver en plantant des roses de Noël, des perce-neige, des crocus, des tulipes, des jonquilles et narcisses qui se naturalisent et se pérennisent.
Certaines floraisons sont plus éphémères, mais d’autres fleurissent même en pleine canicule sans une goutte d’eau. Le bonus : ce sont de merveilleux « hôtels à insectes » naturels et éphémères.
La diversité des plantes… et des points de vue, apportera une grande richesse à la commune car en mettant des vivaces locales et en acceptant que certaines plantes défleurissent (pendant que d’autres s’ouvrent) on peut récolter les semences pour l’année suivante.
En attendant l’été 2020, nous voyons arriver, avec un grand soulagement, le calme hivernal.
En espérant que nos graines d’idées fleurirons lors des prochaines saisons afin qu’Azelot devienne un jardin merveilleux où une petite fée donnera des coups de baguette magique de floraisons, en accord avec le réchauffement climatique, avec la musique discrète des insectes divers et la beauté des papillons qui sont de merveilleuses fleurs volantes.
Bref, un beau village où il fait, non seulement, bon vivre, mais aussi bon être… en toute tranquillité.