J’ai longtemps hésité à vous écrire ces quelques lignes.
Le contexte m’a convaincu de ne pas me taire.
J’aime Azelot.
J’y habite depuis presque trente ans.
Je suis élu depuis plus de vingt ans.
J’ai l’honneur de travailler au sein du conseil municipal pour que notre village soit dynamique, ouvert aux anciens comme aux nouveaux habitants, soucieux de soutenir toute initiative qui favorise l’échange dans un cadre démocratique et valorise les valeurs humanistes et fraternelles pour chacun et pour tous.
Comme je l’ai écrit en 2014, nous travaillons avec toutes et tous quels que soient leur origine, leur niveau social, leur croyance ou non croyance, pourvu qu’ils contribuent à l’intérêt collectif sans recherche de l’intérêt personnel.
J’aime la France.
Je suis fier d’appartenir à cette nation française qui a donné au monde la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » ; cette nation française qui a su générer cette poignée de résistants qui s’est opposée au régime extrémiste et collaborateur de Vichy ; cette nation française qui a participé de façon centrale à la naissance, unique au monde, de l’Europe unie après le désastre de la Seconde guerre mondiale, née de la montée des partis et idées nationalistes sur notre continent.
Pour toutes ces raisons, la présence au second tour de la candidate d’une extrême droite raciste, xénophobe et partisane d’une petite France refermée sur elle-même, est un affront national.
Le dimanche 7 mai, je choisirai, pour être en accord avec ce qui se fait à Azelot et par respect de ma nation, de voter pour le candidat qui incarne une France républicaine où nos libertés seront préservées, une France confiante en son avenir démocratique et ouverte sur l’Europe et le monde.
Salut et Fraternité.
Christian FORGET Maire d’Azelot.