Dans le cadre des « Estivales de la mine » organisées par la Maison du Tourisme de Toul, le foyer rural avait amené 18 personnes à la découverte de la Mine du Val de Fer de Neuves-Maisons ce samedi 31 août.
Au bout de la rue du Val de Fer, une quarantaine de visiteurs étaient accueillis par une guide polyglotte et quelque peu déjantée, la môme Lepiaf Ghislaine.
Celle-ci prit la troupe en main en racontant l’histoire de cette mine et de l’imposant « Zublin » où le minerai était déversé avant d’être acheminé par le train jusqu’à l’aciérie voisine.
Après quoi, tout le monde rejoignait l’entrée de la mine à la file indienne, relié par une grosse corde pour faciliter la montée.
A l’entrée de la mine, après avoir coiffé la charlotte et le casque réglementaires, le groupe était pris en charge par un guide bénévole, en l’occurrence, un ancien haut-fourniste de l’aciérie.
Ensuite, se déroulait une visite passionnante à l’intérieur de la mine où les galeries d’origine…
…laissaient la place à celles qui ont été dégagées par les bénévoles de l »Atelier Mémoire Ouvrière » qui travaillent depuis 1977 à la valorisation du patrimoine industriel, soit en utilisant des méthodes modernes comme le grillage maintenu par de grandes vis…
…soit en construisant des étais en bois à l »ancienne ». Il faut savoir que le bois qui était utilisé était le sapin qui a la particularité de « prévenir » en émettant un craquement caractéristique avant de casser, ce qui laissait un peu de temps au mineur pour se sauver de l’éboulement qui allait se produire.
La visite des différentes galeries réhabilitées se poursuivait…
…et l’on voyait aussi quelques vestiges du matériel de l’époque, comme ces wagonnets qui permettaient de sortir le minerai de la mine, à la main bien sûr.
La visite se terminait par le petit musée du matériel utilisé par les mineurs, avant la poudrière où était entreposé l’explosif servant à l’abattage de la roche…
…et le passage devant Sainte Barbe, patronne des mineurs mais aussi des pompiers, artificiers…et d’autres.
Le retour à l’air libre était très apprécié, car malgré la nuit qui était venue, la température était douce et un petit verre de gris de Toul était offert par les organisateurs.
Cette visite, à deux pas de chez nous a ravi tout le monde. Tout d’abord, elle permet de se rendre compte des conditions de travail très pénibles dans lesquelles travaillaient ces mineurs qui ont arraché du minerai jusqu’en 1968 pour alimenter l’usine de Neuves-Maisons. D’autre part, elle montre l’immense tâche réalisée par ces quelques bénévoles de l’association « Atelier Mémoire Ouvrière » et …ce qu’il reste à faire ! Merci à eux.
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- Galerie qui a été obstruée après extraction du minerai
